La proximité singulière que possède le conservateur-restaurateur avec les œuvres d’art était pour moi un rêve d’enfant. Cette aspiration est devenue une réalité et une véritable passion. Lors de mes études d’histoire de l’art*, je me suis fascinée pour l’art contemporain et la liberté qu’il suscite. Cette fascination m’a fait prendre une décision atypique et visionnaire au moment du choix du sujet de mémoire de fin d’études de Mastère en restauration-conservation** spécialisé en peinture de chevalet.

Mon travail portait sur les difficultés éthiques et techniques que posent la conservation et la restauration de l’art contemporain, avec d’une part, un projet de conservation-restauration d’un corpus d’œuvres d’art brut, et d’une autre part, un projet visant à solutionner le traitement de restauration des peintures acryliques, technique picturale très utilisée dans la création contemporaine. De mes recherches a émané une constatation : on ne restaure pas l’art contemporain comme on restaure l’art traditionnel. En effet, l’interprétation parfois complexe que supposent les œuvres d’art contemporaines, ainsi que leur matérialité éclectique et fantaisiste, demandent au conservateur-restaurateur une ouverture d’esprit particulière, ainsi qu’une adaptation constante, afin d’éviter toute erreur d’expertise ou d’analyse pouvant être dangereuses pour l’œuvre d’art.

Par la suite, j’ai enrichi mes connaissances et approfondi mon expertise au sein d’un studio bruxellois, à la renommée internationale, sérieusement spécialisé dans la conservation et la restauration des œuvres d’art modernes et contemporaines. J’ai été confrontée à des cas complexes. J’y ai appris une méthodologie de travail exemplaire et adaptée à la particularité des œuvres d’art contemporaines. C’est ainsi que baussartconservation a vu le jour : un atelier exclusivement consacré et dévoué pour la conservation, l’entretien et la restauration des œuvres d’art contemporaines.